Rappelons que l’Afeas a participé, en 2002, aux consultations sur le Projet de loi 112 - Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale afin de faire valoir l’importance d’utiliser l’analyse différenciée selon le sexe (ADS) et de tenir compte de la situation de pauvreté des femmes québécoises, particulièrement lorsqu’elles assument les rôles sociaux de mères et d’aidantes au sein de la famille.
Plus récemment, l’Afeas a appuyé la déclaration du Collectif pour un Québec sans pauvreté, Déclaration de principes sur un éventuel revenu minimum garanti : Pour un meilleur partage de la richesse collective. Le Collectif a dévoilé cette déclaration et ses appuis, en octobre 2017, au moment de la Journée nationale de réflexion sur le revenu minimum garanti organisée conjointement par le Comité consultatif de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, le Conseil du statut de la femme et la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.
C’est dans cette ligne d’action que l’Afeas a choisi d’apporter son appui aux recommandations formulées par le Collectif pour un Québec sans pauvreté dans le cadre des consultations particulières de la Commission de l’économie et du travail sur le Projet de loi 173 - Loi visant principalement à instaurer un revenu de base pour des personnes qui présentent des contraintes sévères à l’emploi.