Paix dans le monde…
Blogue de la présidente – Lise Courteau
« La guerre, la guerre, c’est pas une raison pour se faire mal ! »
Qui ne connaît pas cette célèbre réplique tirée du classique québécois « La guerre des tuques ». Ce film a marqué l’imaginaire de plusieurs générations. C’est la première phrase qui m’est venue en tête la première fois que j’ai entendu qu’il y avait un danger pour l’Ukraine de se faire envahir par la Russie. Petits ou grands, nous avons été ébranlés. Depuis, le monde entier est sur le qui-vive.
Bien que la guerre ait toujours existé, au fil du temps les humains ont appris à construire la paix. Sur la planète, il y a beaucoup plus de gens qui veulent la paix que d’autres qui veulent la guerre. Pourtant, il y a encore des conflits armés sur la planète.
Ici au Québec, pour l’instant, nous avons la chance et le privilège d’être épargnés par ce genre de tragédie. Mais nous nous devons de penser à ce que vivent les gens qui subissent un tel drame.
Des conséquences majeures pour les femmes
Bien que les conséquences des conflits armés frappent les communautés dans leur ensemble, elles affectent plus particulièrement les femmes et les enfants qui portent l’avenir de leurs familles sur leurs épaules. Les femmes sont nombreuses à s’occuper seules de leurs familles. Les enfants sont, du jour au lendemain, forcés d’assumer de terribles responsabilités pour assurer la survie de toute la famille et, dans certains cas, de toute leur communauté.
Les pays en conflit sont également parmi ceux dont les taux de mariage d’enfants sont les plus élevés au monde. Les violences sexuelles sont souvent utilisées comme arme de guerre afin d’humilier et de déstabiliser les populations civiles. La fuite demeure une des seules manières de s’en sortir.
La destruction des hôpitaux et des écoles rend difficile l’accès à la santé et à l’éducation. Le taux de mortalité maternelle est 2,5 fois plus élevé en zone de conflit et les filles ont 90 % moins de chance de faire des études secondaires que les garçons. Leurs droits seront bafoués et cette génération d’enfants aura beaucoup de difficulté à s’en relever.
Des vies brisées
Les pays européens ont la crainte d’une arme nucléaire qui pourrait nous amener vers un troisième conflit mondial, ce qui pourrait éventuellement nous toucher ici. Quoi qu’il arrive, les coûts humains seront incontestablement énormes, d’un côté comme de l’autre. Comme dans toutes les guerres.
Je me sens impuissante face à cette attaque envers la démocratie et ce que je considère comme une véritable atteinte à la liberté. Je profite de ce temps pour réfléchir à comment on protège nous-mêmes la paix dans nos vies.
Paix dans le monde
Depuis plusieurs années, les positions de l’Afeas sont claires. En 1987, ses membres ont demandé au gouvernement du Canada d’augmenter ses pressions de paix auprès des pays qui mettent l’accent sur l’armement nucléaire. Puis, en 2003, nous demandions que le Canada conserve son rôle de gardien de la paix dans le monde et qu’il intensifie son aide humanitaire.
Tous les films de guerre que j’ai vus ont une fin tragique. Que ce soit une guerre de tuques ou une guerre de territoire, comme plusieurs sans doute, j’ai la gorge serrée, une larme à l’œil. La guerre, la guerre, c’est pas une raison pour se faire mal…