Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes
Le 6 décembre 1989, 13 étudiantes et une administratrice de l’École polytechnique de Montréal ont été tuées à cause de leur sexe. Le choc de cet assassinat a amené le Parlement à faire du 6 décembre une journée nationale de commémoration. Près de 30 ans plus tard, les effets de cette tragédie se font toujours sentir, et les femmes sont encore la cible de violences à cause de leur sexe. Le 6 décembre, on se souvient des victimes mais c’est aussi le temps d’agir. Chacune et chacun de nous peut et doit dénoncer la misogynie, le sexisme et la haine – nous devons nous atteler à créer une culture de respect.
Tout en commémorant les 14 jeunes femmes qui ont perdu la vie par un acte de violence sexiste qui a bouleversé la nation, le 6 décembre offre aux Canadiennes et aux Canadiens l’occasion de se conscientiser à savoir que, chaque jour, au Canada et dans le monde, les femmes sont encore victimes de violence en nombres disproportionnés. C’est aussi l’occasion de penser aux femmes et aux filles qui sont aux prises avec la violence au quotidien et de rendre hommage à celles qui sont mortes à cause de la violence sexiste. Enfin, pendant cette journée, les collectivités peuvent réfléchir à ce qu’elles pourraient faire concrètement pour aider à éliminer toutes les formes de violence à l’endroit des femmes et des filles.
Outre la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, le 6 décembre, il y a la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, qui est célébrée le 25 novembre et qui ouvre les 16 jours d’activisme contre la violence fondée sur le sexe. Ces derniers se concluent par la Journée internationale des droits de la personne, le 10 décembre.