JOURNÉE DU TRAVAIL INVISIBLE – MERCI AUX MÈRES ET AUX AIDANTES
Le 5 avril, l’Afeas célèbre, pour la onzième année consécutive, la Journée du travail invisible. Il y a un an, cette journée devenait “nationale” avec l’adoption, par la Chambre des communes du Canada d’une motion désignant le premier mardi d’avril “Journée du travail invisible” en reconnaissance de l’apport essentiel de ce travail la société.
Cette année, plusieurs groupes Afeas souligneront cette importante journée en disant MERCI aux parents et aux aidants, majoritairement des femmes, qui, sans relâche, prodiguent des soins à leurs enfants et leurs proches malades, handicapés ou en perte d’autonomie. Toute la population est invitée profiter de cette journée pour saluer l’apport essentiel de ce travail notre société. Le dévouement et la générosité de ces travailleuses et travailleurs sont exceptionnels. Disons-leur MERCI, mille fois MERCI, au moins une fois dans l’année.
La mesure et la reconnaissance du travail invisible progressent lentement. Selon les statistiques de 2005, les mères et les pères consacrent respectivement 2 heures et 1,4 heures par jour aux soins de leurs enfants âgés de 5 ans et moins. Parmi la population, 21,3% des femmes et 15,8% des hommes effectuent du travail invisible en prenant soin ou en aidant des personnes âgées. Des milliers d’heures non calculées et, la plupart du temps, non reconnues comme apport notre société. Soulignons que les inégalités persistantes entre les femmes et les hommes sont, en partie, attribuables à cette non reconnaissance et au partage inéquitable de ce travail, pourtant essentiel la cohésion et au développement de toute notre société.
L’Afeas profite de cette Journée nationale du travail invisible pour sortir de l’ombre ce travail exceptionnel et poursuivre ses actions pour en obtenir la reconnaissance sociale et économique.