Du soutien concret pour les personnes aînées et une reconnaissance tangible du travail des aidantes et des aidants. Mémoire et résumé. Septembre 2007

23 août, 2022

| Mémoire

Du soutien concret pour les personnes aînées et une reconnaissance tangible du travail des aidantes et des aidants

Mémoire déposé dans le cadre de la Consultation publique sur les conditions de vie des personnes aînées.

Ministère de la Famille et des Aînés, Gouvernement du Québec

Septembre 2007

Le mandat de la Commission de consultation sur les conditions de vie des personnes aînées, chapeautée par la ministre responsable des Aînés, madame Marguerite Blais, est d’entendre la population sur différents aspects de la vie des personnes aînées. Cette consultation porte sur de multiples aspects de la vie des personnes aînées en lien avec la famille, la société et les différents milieux de vie[1].

L’Afeas, à partir des positions adoptées en congrès, peut intervenir sur plusieurs des problématiques soulevées par la commission comme, par exemple, la sécurité financière des femmes âgées, l’habitation, la violence envers les aînés, et plus encore.

Pourtant, c’est tout naturellement que, dans le cadre de la présente consultation, l’Afeas choisit de prendre parti pour les aidantes[2].

En effet, depuis sa fondation en 1966, l’Afeas revendique la reconnaissance du travail invisible des femmes au sein de la famille comme mères et aidantes. Par ailleurs, à partir de 1994, l’Afeas se questionne sur les impacts de la transformation du réseau de la santé sur les femmes, comme patientes, aidantes et travailleuses de la santé. À cette époque, elle constate que plusieurs de ses membres doivent réduire leur participation aux activités de l’Afeas pour consacrer davantage de temps au soutien de leurs proches malades ou en perte d’autonomie. Pour mieux comprendre ce phénomène, entre 1996 et 1998, l’Afeas participe à une recherche universitaire qui fait le point sur les enjeux de la transformation du réseau de la santé sur les femmes[3]. Puis entre 1999 et 2002, l’Afeas collabore à une deuxième recherche qui va plus en profondeur auprès des aidantes : Qui sont-elles ? Pourquoi aident-elles ? En quoi consiste cette aide ? Quels sont leurs besoins ?[4]En parallèle avec ces recherches, entre 1998 et 2005, l’Afeas adopte environ cinquante positions pour améliorer la situation des personnes aînées dans le besoin et des aidantes ou des aidants qui les soutiennent.

Dans le présent mémoire, outre la présentation de l’Afeas, comme association de femmes impliquées en éducation et dans l’action sociale, une section est consacrée à l’évolution rapide de la société québécoise et de ses composantes. Une autre section porte sur les aidantes, ces femmes qui soutiennent les membres de leur famille dans les divers aspects de leur vie lorsque ceux-ci sont âgés, en perte d’autonomie, malades ou handicapés. La section suivante fait état des recommandations de l’Afeas en regard des services de santé et des services sociaux et des mesures économiques pour les aidantes et les aidants.

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