Le travail invisible, ça compte! Reconnaître le travail invisible des parents et des proches aidant.e.s, en l’évaluant et en l’intégrant au PIB canadien. Mémoire. Février 2021

1 septembre, 2022

| Mémoire

Le travail invisible, ça compte ! Reconnaître le travail invisible des parents et des proches aidant.e.s, en l’évaluant et en l’intégrant au PIB canadien. Mémoire déposé au Comité permanent de la condition féminine dans le cadre des audiences sur le travail non rémunéré des femmes et son apport à la société. Présenté par l’Association féminine d’éducation et d’action sociale et le Comité inter-associations pour la valorisation du travail invisible

18 février 2021

Le Comité permanent de la condition féminine de la Chambre des communes du Canada a pour mandat :

d’entreprendre une étude sur le phénomène du travail non-rémunéré des femmes et l’apport qui découlent des tâches familiales et humanitaires qu’elles accomplissent pour la société (soutien et soins aux conjoints, aux enfants, aux petits-enfants, aux personnes âgées, etc.);
de rendre compte de l’ampleur de cet apport, de sa valeur économique et sociale, et des mesures que le Gouvernement fédéral pourrait appliquer dans le respect de ses champs de compétence en lien ces activités;
de faire rapport de ses recommandations à la Chambre des communes et de demander au gouvernement de présenter une réponse détaillée à ce rapport.

Dans le présent mémoire, à la suite d’une brève description des deux organismes présentateurs, nous présentons un bref historique de l’action de l’Association féminine d’éducation et d’action sociale dans le dossier du travail non rémunéré, dit « invisible ».

Par la suite, nous définissons le travail invisible ou non rémunéré et décrivons le travail effectué au sein de la famille et auprès des proches, celui des mères et des pères et celui des personnes proches aidantes. Nous ne touchons pas le volet humanitaire du travail non rémunéré, celui-ci n’étant pas dans notre expertise au point de vue macro, et ce, même si nos membres sont toutes bénévoles au sein de notre association.

De plus, nous abordons le travail non rémunéré depuis le début de la pandémie du coronavirus-19 qui a acquis une visibilité à cause des mesures mises en place, sans toutefois être reconnu réellement.

Puis, nous regardons le travail non rémunéré, essentiel mais si peu reconnu véritablement, à travers le monde et au Canada.

Finalement nous présentons les recommandations que le gouvernement du Canada devrait mettre en place rapidement d’ici la fin de la pandémie, et ce, afin de démontrer une réelle volonté de reconnaître le travail non rémunéré et les personnes qui l’effectuent au profit de toute la société canadienne.

Les organismes présentateurs :
Le présent mémoire est déposé par l’Association féminine d’éducation et d’action social (Afeas) et le Comité inter-associations pour la valorisation du travail invisible (CIAVTI).

Aller en haut de la page