Portrait de femme: Muriel Duckworth
Pacifiste, féministe et activiste sociale et communautaire, Muriel Helen Duckworth est née le 31 octobre 1908 à Austin au Québec. Elle a lutté sans relâche pour la paix et les droits des femmes tout au long de sa vie. Présence familière aux manifestations, contre la guerre, tenues à Halifax, elle consacre plus de 50 ans à des causes de justice sociale. Madame Duckworth a fondé Nova Scotia Voice of Women for Peace (VOW), une section de La Voix des femmes Canada. Elle sera présidente nationale de l’organisation de 1967 à 1971.
Elle a également joué un rôle important dans la création de nombreuses autres organisations se dévouant à la cause des femmes, dont l’Association canadienne pour l’avancement des femmes, du sport et de l’activité physique et l’Institut canadien de recherches sur les femmes. Elle fût la première femme à Halifax à se présenter pour un siège au sein de la Nova Scotia legislature.
Dans ses dernières années, Muriel Duckwoth chantait avec le groupe Raging Grannies d’Halifax, un groupe de musique qui compose et chante des balades satiriques pour la justice sociale.
Elle disait que l’argent dépensé en armement ne fait que perpétuer la pauvreté et renforcer le pouvoir de l’élite. Elle croyait que “la guerre est stupide” et elle était fermement contre la croyance populaire de “bonnes” et “mauvaises” guerres”.
Pour ses décennies de service communautaire, elle a été décorée de nombreux prix, dont :
- La Médaille Pearson pour la paix
- L’ordre du Canada
- Le Prix du Gouverneur général en commémoration de l’affaire « personne »
Muriel Duckworth est décédée le 2 août 2009 à l’âge de 100 ans à Magog au Québec.