16 octobre 2024 – C’est un honneur pour l’équipe de l’Association féministe d’éducation et d’action sociale (Afeas)  d’assister à la 89ème session de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes #CEDEF aux Nations Unis à Genève, à propos de l’examen du 10ème rapport périodique du Canada.

La Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF) , organe fondé en 1946, est l’aboutissement de plus de 30 années de travail de la Commission de la condition de la femme. Les travaux de la Commission ont contribué à mettre en évidence tous les domaines dans lesquels les femmes se voient dénier l’égalité avec les hommes.  La Convention occupe une place importante parmi les traités internationaux relatifs aux droits de la personne humaine, car elle rappelle les droits inaliénables des femmes, moitié de la population mondiale.

Depuis les années 60, l’Association féministe d’éducation et d’action sociale (Afeas) travaille en parallèle pour améliorer la condition féminine au Québec. Un des dossiers phares de l’Afeas est le travail non rémunéré des femmes (travail invisible). L’Afeas l’a mis en lumière pour la première fois en 1968 dans son mémoire présenté à la Commission royale d’enquête sur le statut de la femme (Commission Bird). Depuis lors, l’Afeas n’a cessé de plaider en faveur de la reconnaissance du travail de soins non rémunéré. En 2001, l’Afeas a lancé la Journée du travail invisible, célébrée le premier mardi d’avril, afin de sensibiliser le public à cette question.

Vingt-quatre ans plus tard, l’Afeas dépose en ce moment un mémoire en s’appuyant sur la Convention pour l’élimination de toutes les formes de discrimination envers les femmes, sur les références au travail non rémunéré des femmes canadiennes.

Vous trouverez ici copie du mémoire déposé à l’ONU en ces jours d’octobre 2024. Afeas- Mémoire travail non rémunéré présenté aux Nations Unies 16.10.2024