20 vignettes pour la 20e journée du travail invisible!
Le 7 avril 2020 marquait la 20e Journée du travail invisible, une initiative portée par l’Afeas depuis 2001 et plus actuelle que jamais. C’est afin de valoriser et de rendre visible ce travail invisible que l’Afeas demande aux gouvernements québécois et canadiens de faire officiellement du premier mardi d’avril la Journée nationale du travail invisible. Afin de démontrer la diversité de ces appuis, l’Afeas a démarré le 7 avril une campagne de vignettes sur les médias sociaux, sous le thème «Le travail invisible, ça compte!», une initiative soutenue par le gouvernement du Québec. 20 vignettes – pour souligner la 20e Journée du travail invisible – mettront en lumière des citations de représentant·e·s d’organismes et de personnalités publiques et politiques témoignant des diverses facettes du travail invisible et de l’importance de le visibiliser.
À quelques jours de la Journée internationale des travailleuses et travailleurs, Jeannine Messier, présidente des Agricultrices du Québec, rappelle le rôle essentiel du travail invisible des femmes dans l’industrie agricole. En 2015, elles estimaient effectuer l’équivalent de 108 millions de dollars en travail non rémunéré chaque année.
Journée internationale des travailleurs
Chaque année, le 1er mai, les travailleuses et travailleurs du monde entier célèbrent la Journée internationale des travailleurs. L’Afeas souligne cette journée de solidarité avec les millions de travailleuses et travailleurs du monde entier.
En 1884, une loi a été adoptée aux États-Unis prévoyant qu’à compter du 1er mai 1886, la journée de travail de huit heures serait la journée de travail légale complète pour tous les travailleurs aux États-Unis. Les propriétaires et les employeurs ont refusé de reconnaître cette loi et, le 1er mai, les travailleurs de tout le pays sont descendus dans la rue pour faire une grève générale. Des centaines de milliers de personnes y ont participé. Lors de ce qui allait plus tard être appelé les émeutes de Haymarket (Haymarket Riots), la police a ouvert le feu sur les grévistes, à Chicago, tuant plusieurs travailleurs et blessant un nombre incalculable de personnes. Dans tout le pays, les travailleurs se sont mobilisés contre le gouvernement et la brutalité policière. À partir de ce jour, les travailleuses et travailleurs du monde entier ont commencé à reconnaître le 1er mai comme une journée pour exprimer leurs justes revendications.
Le 1er mai est la journée pour célébrer les droits des travailleurs du monde entier qui continuent de revendiquer de véritables droits du travail et la justice économique. La lutte pour les droits des femmes, des migrants et des minorités, pour l’environnement, pour une économie équitable, pour la justice économique et sociale et pour le travail invisible ne connaît pas de frontières.