Revendications
Depuis sa fondation en 1966, l’Afeas revendique des changements législatifs pour les droits des femmes, de la famille et de la société. Plus récemment, elle réclame, entre autres, la reconnaissance du travail non rémunéré, dit invisible.
Reconnaissance
du travail invisible
L’Afeas travaille depuis plus de 50 ans pour la reconnaissance du travail invisible. Par travail invisible, nous entendons le travail effectué sans rémunération ou de façon sous-rémunérée, notamment le travail effectué au sein de la famille (tâches domestiques, soins aux personnes, etc.), le travail effectué par les personnes proches aidantes, le travail effectué au sein de l’entreprise familiale, le travail effectué comme bénévole et celui effectué dans le cadre d’un stage non rémunéré.
Encore aujourd’hui, ce travail est majoritairement effectué par les femmes, ce qui les pénalise dans leur épanouissement personnel, professionnel, social et économique et augmente leur risque de se retrouver en situation de précarité et de pauvreté tout au long de leur vie.
En 2001, l’Afeas a créé la Journée du travail invisible, qui a lieu le premier mardi d’avril de chaque année. Nous réclamons aux gouvernement provincial et fédéral de décréter officiellement cette journée importante, en plus de plusieurs autres revendications importantes pour valoriser adéquatement le travail essentiel effectué par les femmes à tous les jours, qui n’est toujours pas reconnu.